Et pourtant...
C'était un week-end merveilleux. Finnigan, auréolé de fantastique dans ses attitudes d'elfe rêveur, murmurant mon nom, osant enfin commencer à se dévoiler, faisant vibrer mon corps, tendre, rieur, attentionné. Phillies, son colocataire, revenu de sa crise de froideur à notre encontre, allant jusqu'à me faire des blagues. L'ambiance parfaite de ce samedi soir, devant Batman (celui de Tim Burton, de 1989) qui passait comme par magie à la télévision alors que je mourrais d'envie de le revoir, le petit dîner sans prétention que nous nous étions concotés tous les deux...
J'éprouve toutes sortes de sentiments complexes pour Finnigan. De la tendresse, du respect, de la curiosité, de l'intérêt... tout ce qui fait que mes yeux brillent quand je le vois et que j'ai hâte de le serrer dans mes bras.
Mon coeur bat plus fort, plus vite, en ce moment. Je me scrute dans le miroir, trouvant à chaque coup d'oeil un nouveau défaut. Mais c'est parce que dans une semaine je m'envole pour Paris, pour passer une quinzaine de jours en France, en vacances, avec mes amis, et ma famille. Et que Shy m'a écrit "oui, bien sûr, passe-moi un coup de fil quand tu seras à Paris, j'ai hâte de te voir".